Points clés :
- Marché équilibré et stable : Le marché immobilier de l’île de Vancouver reste généralement équilibré (≈5–6 mois d’inventaire) zoocasa.com creastats.crea.ca. Les ventes augmentent modestement et les inscriptions sont en hausse, offrant plus de choix aux acheteurs. Les prix augmentent modérément : les indices de référence des maisons unifamiliales sont en hausse de 1 à 3 % sur un an dans de nombreuses régions creastats.crea.ca nanaimonewsnow.com.
- Variations régionales : Victoria et les marchés du sud sont plus chers (maison unifamiliale à Victoria ≈1,3 M$ vreb.org), tandis que les marchés du centre/nord de l’île (par ex. Nanaimo ~820 000 $, Parksville-Qualicum ~926 000 $) sont plus abordables creastats.crea.ca nanaimonewsnow.com. Les zones rurales (Nord de l’île, Campbell River) ont connu une croissance à deux chiffres des prix et une forte demande de ventes. Tofino/Ucluelet restent des marchés haut de gamme axés sur le tourisme.
- Ventes & offre : Les prévisions provinciales anticipent des ventes stables ou légèrement en hausse en 2025–2026 après un léger ralentissement central1.com zoocasa.com. Les données du T2 de VIREB montrent que les ventes sur l’île sont en hausse d’environ 5 % par rapport au T2 2024, mais restent inférieures aux moyennes à long terme nanaimohomesales.ca. Les nouvelles inscriptions augmentent, atténuant la pénurie d’inventaire (par ex. inscriptions actives VIREB +12–26 % par rapport à l’an dernier) vreb.org zoocasa.com.
- Pression sur l’abordabilité : Les coûts du logement restent élevés par rapport aux revenus locaux. Même avec une croissance plus lente, le loyer moyen d’un condo à Victoria est d’environ 1 993 $ pour un 2 chambres (bien au-dessus de la moyenne nationale) jarmanrealestate.com. Les taux de vacance modérés (Victoria ~2,6 % jarmanrealestate.com) indiquent un marché tendu, surtout pour les locations. L’abordabilité devient une préoccupation croissante pour les jeunes et les acheteurs à faible revenu.
- Actions gouvernementales : Les politiques de la Colombie-Britannique influencent l’immobilier sur l’île : une interdiction d’achat par des étrangers et une taxe de 20 % sur les acheteurs étrangers (prolongée jusqu’en 2026) limitent la spéculation bcrealestatelawyers.com bcrealestatelawyers.com. La taxe sur la spéculation et les logements vacants s’applique dans la région de Victoria, décourageant les logements inoccupés. La nouvelle loi sur la location à court terme (projet de loi 35) oblige les locations à court terme à être occupées par le propriétaire, ce qui pourrait libérer des logements locatifs bcha.com. Les investissements publics (ex. : fonds de protection locative, nouveaux programmes d’accession à la propriété) visent à augmenter l’offre et à préserver l’abordabilité.
- Commercial & Investissement : Le commerce de détail au centre-ville de Victoria est en difficulté (le taux de vacance a atteint ~11 % en 2024 southislandprosperity.ca) en raison du télétravail et des chantiers, bien que les centres suburbains et l’hébergement lié au tourisme restent solides. Les secteurs industriel/logistique connaissent une demande modérée grâce à l’expansion du port. Les investisseurs doivent noter des rendements locatifs modestes (~3–4 %) mais une demande stable de la part des retraités, des télétravailleurs et du tourisme jarmanrealestate.com nanaimohomesales.ca.
- Environnement/Climat : Le climat doux et les paysages de l’île de Vancouver attirent, mais les communautés côtières font face à des risques de montée des eaux et de tempêtes. Les municipalités (ex. : Campbell River) prévoient des adaptations à la montée du niveau de la mer. La fumée des feux de forêt et les conditions météorologiques extrêmes peuvent aussi affecter l’attrait de la région. Le développement durable et les normes de construction écologique sont progressivement adoptés dans certaines villes.
Tendances du marché résidentiel
Le secteur résidentiel de l’île de Vancouver est resté relativement résilient. Après les booms induits par la pandémie, 2024–2025 a connu des ventes plus lentes mais un stock abondant. Les prévisionnistes provinciaux (BCREA/Central 1) prévoient que les ventes de maisons en Colombie-Britannique resteront faibles mais augmenteront modérément (≈+3–9% d’ici 2026) central1.com bcrea.bc.ca. Sur l’île de Vancouver, les données locales montrent des ventes globalement stables ou légèrement en hausse. Par exemple, le VIREB a rapporté que les ventes d’août 2025 étaient en hausse de 6% sur un an (692 unités) creastats.crea.ca, et les ventes à l’échelle de l’île au T2 2025 étaient ~4,8% plus élevées que l’an dernier nanaimohomesales.ca. Les conditions sont équilibrées : en août 2025, le stock à l’échelle du conseil était d’environ 6 mois (milieu de la fourchette d’équilibre) creastats.crea.ca.Les prix augmentent lentement, sans envolée spectaculaire. Le prix de référence SFH du VIREB était d’environ 797 000 $ en août 2025 (seulement +2% par rapport à août 2024) creastats.crea.ca, tandis que les condos et maisons en rangée ont également connu des hausses d’un chiffre faible. La région métropolitaine de Victoria affiche des prix plus élevés (~1,3 M$ pour une SFH dans le centre de Victoria vreb.org), reflétant son statut de centre régional. Le prix de référence SFH de Nanaimo se situe dans la tranche des 800 000 $ nanaimohomesales.ca, et celui de Parksville-Qualicum autour de 926 000 $ creastats.crea.ca. Certaines zones rurales ont connu des hausses plus marquées – par exemple, les prix de référence SFH du North Island ont bondi d’environ 6% à ~470 000 $ creastats.crea.ca, et Campbell River est en légère hausse. L’analyse de Zoocasa note que depuis 2020, les prix des maisons unifamiliales sur l’île de Vancouver ont fortement augmenté (~58% de croissance moyenne) – dépassant en pourcentage les gains du Grand Vancouver zoocasa.com – bien que depuis une base plus faible.
Alors que les taux se sont stabilisés en 2024–25, plus de vendeurs ont mis leur maison en vente. Les inscriptions actives à Victoria à la fin août 2025 (~3 600) étaient environ 13 % supérieures à celles d’août 2024 vreb.org. De même, VIREB a signalé une augmentation des stocks de condos (+26 % en glissement annuel) au début de 2025 zoocasa.com. L’augmentation de l’offre a atténué les guerres d’enchères. Les vendeurs font désormais face à plus de concurrence, tandis que les acheteurs peuvent acheter avec prudence. La plupart des chambres immobilières rapportent que des conditions équilibrées donnent du temps aux deux parties – bien loin des marchés frénétiques de 2020–21 vreb.org.
Tendances de l’immobilier commercial
L’immobilier commercial sur l’île varie selon les secteurs. Commerce de détail : Le centre-ville de Victoria a connu des difficultés en 2024, avec un taux de vacance des commerces de rue atteignant ~11 % (contre 9,2 % en 2023) southislandprosperity.ca, affecté par le télétravail, les travaux routiers et des enjeux sociaux. Le tourisme a soutenu les restaurants lors de l’arrivée des navires de croisière (Ogden Point a accueilli ~970 000 passagers en 2024 southislandprosperity.ca), mais l’absorption globale du commerce de détail est restée négative. À l’inverse, le commerce de détail en banlieue et les centres commerciaux de quartier sont restés solides. Le taux de vacance dans les places locales demeure faible (~2–4 %), soutenu par une demande constante pour l’alimentation, les services et de nouveaux équipements (par exemple, l’agrandissement de Royal Bay à Colwood southislandprosperity.ca).
Industriel/logistique : Nanaimo et le centre de l’île bénéficient de l’expansion du port. Colliers signale une augmentation des ventes de terrains industriels (par exemple, terrains portuaires de Nanaimo, Lantzville) bien que les lots restent limités. La demande pour l’entreposage et les espaces industriels légers est stable, mais les coûts élevés de construction et la rareté des sites freinent la croissance. Hôtellerie : Le taux d’occupation des hôtels sur l’île s’est rétabli avec le tourisme. Les tarifs moyens et le taux d’occupation des hôtels sont en hausse par rapport à 2022, bien que les villes côtières comme Tofino/Ucluelet restent saisonnières. La réglementation sur la location à court terme (voir politique ci-dessous) pourrait ramener une partie de la demande d’hébergement vers les hôtels.
Abordabilité et offre de logements
L’abordabilité reste une préoccupation clé. Malgré un ralentissement de l’inflation, les prix des maisons sur l’île sont élevés par rapport aux revenus locaux. Le loyer moyen d’un condo de deux chambres à Victoria (~1 993 $/mois) est bien supérieur à la moyenne nationale jarmanrealestate.com, ce qui signale une accessibilité financière tendue. L’île de Vancouver est à la traîne par rapport aux régions à plus faibles revenus de la Colombie-Britannique (par exemple, les Kootenays) en termes de prix, mais elle est plus chère que de nombreux marchés de l’intérieur. Zoocasa note que l’achat d’une maison sur l’île reste plus abordable que dans le Grand Vancouver, ce qui contribue à alimenter la demande des retraités et des navetteurs zoocasa.com zoocasa.com.L’offre de logements s’améliore mais reste limitée pour les locations. La SCHL a rapporté que le taux d’inoccupation en C.-B. est passé à 1,9 % (oct. 2024) jarmanrealestate.com, mais certaines zones restent tendues : Vancouver 1,6 %, Victoria 2,6 % (en hausse depuis 0) jarmanrealestate.com. Les livraisons de logements locatifs construits à cet effet augmentent, mais la plupart des nouvelles unités visent des budgets plus élevés. De nombreux logements locatifs à long terme ne sont ajoutés que lentement. Du côté de la propriété, l’inventaire est plus élevé qu’aux creux de la pandémie, mais la construction de nouveaux logements n’a pas encore complètement rattrapé la demande. Les retards dans les mises en vente (approbations lentes, hausse des coûts des matériaux) continuent de freiner la croissance de l’offre. En résumé, plus d’inventaire arrive sur le marché, ce qui atténue la pression, mais les logements restent inabordables pour beaucoup.
Faits saillants et comparaisons régionales
- Victoria / Région de la capitale : Les prix sont les plus élevés ici. En août 2025, la maison individuelle de référence à Victoria (centre) était d’environ 1,308 M$ vreb.org (+1,6 % sur un an) ; les condos environ 551 000 $ vreb.org. Les ventes ont ralenti de façon saisonnière (ventes d’août 2025 en baisse de 3,7 % par rapport à l’an dernier vreb.org). L’inventaire s’améliore – les inscriptions actives étaient 12,8 % plus élevées qu’en août 2024 vreb.org – offrant plus de choix aux acheteurs. Le marché est équilibré, avec moins de concurrence qu’auparavant (président du VREB : « un rythme bien différent d’il y a cinq ans » vreb.org). La stabilité des faibles taux d’intérêt aide, mais l’écart d’accessibilité à Victoria est frappant : loyer pour 2 chambres ≈2 000 $ jarmanrealestate.com.
- Nanaimo / Centre de l’île : Plus abordable que Victoria, le marché de Nanaimo est stable. Un récent résumé indique 374 ventes de maisons individuelles au T2 2025 (+2,4 % sur un an) et un prix de référence d’environ 838 000 $ (+1,8 % sur un an) nanaimohomesales.ca. Les données de février 2025 montrent une vente moyenne de maison individuelle à environ 834 000 $ (en hausse de 5 % sur un an) nanaimonewsnow.com. Inventaire : environ 975 inscriptions actives de maisons individuelles (février 2025) – en hausse de 6 % sur un an nanaimonewsnow.com. Les condos de Nanaimo ont connu une forte augmentation des transactions (ventes de condos en hausse en février) et des baisses de prix modérées en raison de l’offre. L’économie montre des signaux mitigés : le chômage local a atteint 6,8 % à la mi-2025 nanaimohomesales.ca, mais le tourisme et l’attrait du mode de vie maintiennent la demande. Les investisseurs notent que plus de 40 projets de condos sont en cours à Nanaimo nanaimohomesales.ca, principalement destinés à la location ; cependant, une offre accrue de condos et des changements réglementaires pourraient modérer les prix.
- Tofino / Ucluelet (Côte Ouest) : Ces stations balnéaires disposent d’un petit marché très saisonnier. Les maisons unifamiliales en bord de mer se vendent souvent bien au-dessus des prix du continent (1 M$+ pour les maisons en bord de mer remax-camosun-victoria-bc.com). Le développement est limité par le zonage (plafonds de zonage, lignes d’inondation) et un afflux d’acheteurs de résidences secondaires. Les changements de politique sur les locations à court terme (voir ci-dessous) devraient probablement ramener une partie du stock vers les locaux, mais l’accessibilité demeure une crise. Les terrains à développer sont rares, donc la croissance à Tofino se fait principalement par densification ou à petite échelle. Attendez-vous à des prix toujours élevés (souvent +50 % par rapport aux valeurs du North Island) et à un débat communautaire axé sur le logement locatif et abordable pour les travailleurs.
- Courtenay / Comox Valley : À Courtenay et dans les environs, les fondamentaux du marché sont similaires à ceux de Nanaimo. Le prix de référence des maisons unifamiliales dans la Comox Valley (août 2025) était de 854 000 $ (+3 % sur un an) creastats.crea.ca. L’inventaire est modéré. De nombreux navetteurs vers Campbell River et Victoria vivent ici, maintenant la demande stable. De nouveaux lotissements (par ex. Merecroft Village) ajoutent de l’offre. Globalement, Courtenay est perçue comme offrant des maisons familiales « abordables » par rapport au Lower Mainland, attirant retraités et télétravailleurs.
- Parksville / Qualicum : Ce pôle de villégiature du centre de l’île a un marché très dynamique auprès des retraités. Les prix de référence y sont les plus élevés de la région VIREB (926 000 $ pour une maison unifamiliale, +1 % sur un an en août 2025) creastats.crea.ca. Les volumes de ventes sont plus faibles (petite population), mais les acheteurs (souvent de l’intérieur de la Colombie-Britannique ou de l’Alberta) recherchent le style de vie en bord de mer. Les propriétés au bord d’un lac ou sur un terrain de golf se vendent avec une prime. Le nouveau développement est limité, donc les prix devraient rester fermes.
Perspectives d’investissement immobilier et de rendement (ROI)
L’Île de Vancouver offre des rendements stables mais pas spectaculaires. Les rendements locatifs sont modérés : par exemple, une maison à 1 M$ pourrait se louer 2 000 à 3 000 $/mois (≈3 % de rendement brut). Cependant, la forte démographie soutient la demande locative. Par exemple, le taux d’inoccupation à Victoria est de 2,6 % jarmanrealestate.com, ce qui suggère que les locations sont rapidement absorbées. La croissance démographique et le tourisme à Nanaimo y contribuent également. L’initiative provinciale visant à convertir les locations à court terme en locations à long terme (projet de loi 35) pourrait rendre plus d’unités disponibles, améliorant la stabilité des rendements.
Les investisseurs devraient surveiller les opportunités régionales : les grandes villes (Victoria/Nanaimo) offrent les flux de trésorerie les plus réguliers, tandis que les zones de villégiature (Tofino) peuvent générer des revenus élevés en été mais risquent des vacances hors saison. Les propriétaires bénéficient de l’augmentation progressive des loyers ; la SCHL a noté que les loyers des appartements de deux chambres à Victoria ont augmenté d’environ 23,5 % lors d’un changement de locataire en 2024 jarmanrealestate.com. L’immobilier commercial (par exemple, centre commercial ou immeuble de bureaux multi-locataires) affiche un rendement mitigé : les loyers de la vente au détail en banlieue augmentent modérément, mais les bureaux du centre-ville urbain font face à des vents contraires (hausse des vacances due au télétravail). La population croissante de personnes âgées sur l’île et l’afflux de télétravailleurs signifient une demande continue pour des condos, maisons en rangée et immeubles bas bien situés. Globalement, le rendement est meilleur pour les placements à long terme : les prix devraient augmenter d’environ 2 à 3 % par an (voir ci-dessous), en plus des revenus locatifs.Impacts des politiques gouvernementales
Les politiques provinciales et fédérales façonnent fortement l’immobilier sur l’île de Vancouver :
- Acheteurs étrangers : L’interdiction fédérale d’achat de maisons par des étrangers au Canada (en vigueur de janvier 2023 à 2027) limite la demande des non-résidents bcrealestatelawyers.com. La Colombie-Britannique complète cela par une taxe de 20 % sur les acheteurs étrangers dans les zones métropolitaines, y compris les districts régionaux de la capitale et de Nanaimo bcrealestatelawyers.com. Ces mesures visent à freiner l’investissement spéculatif ; leur impact sur le marché de l’île a été de maintenir la croissance des prix plus modérée qu’à Vancouver, bien que leur efficacité fasse débat. Les promoteurs ont récemment demandé à la province d’assouplir les règles sur l’investissement étranger, avertissant des pressions sur la main-d’œuvre et les coûts costar.com.
- Taxe sur la spéculation et les logements vacants : La taxe sur la spéculation et les logements vacants de la C.-B. s’applique dans la région de Victoria (0,5 à 2 % de la valeur du logement vacant) et dans certaines autres régions. Elle pénalise les logements vides et les propriétaires étrangers, encourageant la location. Cela incite davantage à mettre les logements sur le marché ou à les louer.
- Locations à court terme : Le projet de loi 35 (2024) limite les locations à court terme à la résidence principale de l’hôte (plus une suite) bcha.com. L’application est progressive jusqu’en juillet 2026, mais des municipalités comme Victoria et Ucluelet enregistrent déjà les locations à court terme. On s’attend à ce que cela ramène des milliers de logements vers la location à long terme (et augmente le taux d’occupation des hôtels). Les investisseurs dans les propriétés de location à court terme doivent se tourner vers la location à long terme ou vendre.
- Zonage et développement : Les gouvernements locaux de l’île de Vancouver procèdent progressivement à des changements de zonage pour permettre une densification du logement. Par exemple, la Stratégie de croissance régionale de Victoria encourage la construction d’appartements et de maisons en rangée autour des axes de transport en commun. Nanaimo et Courtenay ont révisé leurs plans d’urbanisme (OCP) pour favoriser davantage de constructions multifamiliales. Cependant, la capacité de développement reste limitée par la géographie (Malahat, montagnes) et les infrastructures. La lenteur des processus de permis et les frais élevés dans certaines municipalités continuent de limiter l’offre de nouveaux logements.
- Programmes d’accessibilité au logement : Le plan « Homes for People » de la Colombie-Britannique finance l’acquisition de logements locatifs par des organismes à but non lucratif. Notamment, le Fonds de protection des logements locatifs a sécurisé environ 334 unités sur l’île de Vancouver (Campbell River, Duncan, Port Hardy) pour les maintenir abordables rentalprotectionfund.ca rentalprotectionfund.ca. Des subventions et des programmes de construction neuve (BC Builds) visent également des dizaines de milliers de nouveaux logements sur l’île d’ici 2030. De telles politiques pourraient progressivement atténuer les pénuries, surtout dans le secteur locatif.
Considérations environnementales et climatiques
Le climat attrayant de l’île de Vancouver (hivers doux) attire de nouveaux résidents, mais les risques environnementaux augmentent :
- Élévation du niveau de la mer et inondations : Les zones côtières comme le front de mer de Victoria et les sites bas de Nanaimo font face à un risque d’inondation croissant. De nombreuses communautés étudient des mesures d’adaptation (par exemple, le programme sur la montée des eaux de Campbell River greenmunicipalfund.ca). Les nouveaux codes du bâtiment exigeront de plus en plus des rez-de-chaussée surélevés ou des zones tampons contre les inondations dans les secteurs à risque. Les acheteurs de propriétés en bord de mer doivent être conscients des enjeux d’érosion à long terme et de la planification contre les inondations.
- Feux de forêt et fumée : Les forêts de l’île et les incendies sur le continent voisin provoquent des épisodes saisonniers de fumée. Bien que les feux n’aient pas directement détruit de maisons (peu d’incendies historiques près des villes de l’île), les étés enfumés peuvent nuire à la qualité de vie. Les maisons dotées d’une bonne filtration d’air et d’un aménagement paysager résistant au feu prennent de la valeur.
- Initiatives vertes : La demande pour des maisons écoénergétiques augmente. Certains promoteurs proposent des thermopompes électriques et des panneaux solaires. Le zonage dans certaines municipalités exige désormais des bornes de recharge pour véhicules électriques dans les nouvelles constructions. Avec le temps, les caractéristiques « vertes » pourraient se vendre à un prix supérieur.
Malgré ces enjeux, l’île de Vancouver a jusqu’à présent largement échappé aux catastrophes climatiques majeures. Sa beauté naturelle et son climat doux restent de grands atouts, maintenant des perspectives à long terme positives. Cependant, les urbanistes avertissent que les limites environnementales de l’île seront de plus en plus prises en compte dans l’aménagement du territoire et le coût des assurances.
Prévisions des prix et des ventes (2025–2030)
La plupart des analystes prévoient une croissance modérée des prix de l’immobilier sur l’île de Vancouver au cours des prochaines années, à condition qu’il n’y ait pas de choc brutal des taux d’intérêt ou de ralentissement économique. Central 1 (printemps 2025) s’attend à ce que les ventes de maisons en Colombie-Britannique augmentent progressivement et que les prix « se maintiennent près de 1 million de dollars » central1.com. Localement, les données de la VIREB suggèrent que la plupart des segments du marché connaîtront une appréciation des prix à un chiffre faible en 2025–26. Par exemple, NanaimoHomesales prévoit une hausse moyenne des prix d’environ +4 % en 2025 avec des ventes en hausse d’environ 10 %.En résumé :
- 2025–2026 : Attendez-vous à un palier du marché ou à une légère tendance haussière. La demande refoulée (acheteurs différés, migrants quittant Vancouver) devrait légèrement stimuler les ventes une fois les incertitudes tarifaires dissipées zoocasa.com. Le rapport Central 1 prévoit une hausse des ventes de +3,4 % en 2025 en C.-B. et des gains modestes par la suite central1.com. Sur l’île de Vancouver, cela signifie probablement des ventes proches ou juste au-dessus des niveaux de 2024. Les prix pourraient augmenter d’environ 2 à 5 % par an, selon le sous-marché – plus fortement dans les régions abordables du centre/nord de l’île (poussées par la rareté) et plus stable dans les segments de condos en surabondance.
- 2027–2030 : Sauf choc, la croissance démographique (migration + retraités) continuera d’alimenter la demande. À mesure que les taux d’intérêt (prévisions du marché) se normalisent lentement autour de 3 %, les coûts du logement pourraient accélérer légèrement. La BCREA prévoit un marché en voie de normalisation après les tarifs bcrea.bc.ca. D’ici 2028, avec deux années de croissance supplémentaires et davantage de nouveaux logements achevés, on peut s’attendre à des hausses de prix légèrement plus fermes. Cependant, la croissance globale de l’île de Vancouver pourrait rester inférieure à celle de Vancouver en pourcentage, compte tenu de sa base déjà plus basse.
Points clés à retenir : Les prévisions dépendent des taux d’intérêt, de la politique commerciale et de la migration. Une baisse rapide des taux pourrait relancer un mini-boom ; de nouvelles guerres tarifaires ou des craintes de récession pourraient freiner le marché. De plus, les initiatives gouvernementales (par exemple, davantage de logements locatifs abordables) pourraient atténuer la pression sur les prix si elles réduisent significativement les déséquilibres entre l’offre et la demande.
Conclusion : En résumé, les perspectives immobilières de l’île de Vancouver après 2025 sont stables mais sans éclat. Des conditions équilibrées, une augmentation de l’inventaire et une demande modérée suggèrent des marchés stables. Les acheteurs disposent de plus de pouvoir de négociation qu’à l’époque de la pandémie, tandis que les vendeurs font face à une pression de prix réaliste. Les investisseurs anticipent une croissance décente à long terme, soutenue par le tourisme et la démographie. Les politiques gouvernementales continueront de façonner le paysage (limitation de la spéculation étrangère, augmentation des locations). Les principaux risques sont macroéconomiques (commerce mondial ou taux d’intérêt) et environnementaux locaux. En somme, le mélange de climat doux et d’accessibilité relative de l’île par rapport au Grand Vancouver devrait soutenir une croissance progressive des ventes et des prix jusqu’en 2025–2030.
Sources : Des données et analyses faisant autorité provenant des chambres immobilières et des équipes économiques de la Colombie-Britannique, de grands médias et de publications gouvernementales ont été utilisées. Les principales références incluent les rapports de marché de VIREB et VREB creastats.crea.ca vreb.org, les prévisions provinciales (BCREA, Central 1) bcrea.bc.ca central1.com, et la recherche sectorielle (SCHL, Colliers) jarmanrealestate.com southislandprosperity.ca. Toutes les prévisions et tous les chiffres sont susceptibles d’être modifiés en fonction de l’évolution des conditions du marché.